duresLU a souri M. le procureur de la République Martin,
chanel 2.55 borse chanel 1112, dans un fort beau réquisitoire, a demandé au jury de faire la justice la plus exacte, c’est à dire la plus sévère. Cette fois l’accusé a semblé pleurer. Après une suspension d’audience. M" Du rand s’est efforcé d’établir, chez son triste client, le défaut de discernement, sinon la complète irresponsabilité. Contrairement à l’attente générale la dé libération du jury fut très longue. A huit heures du soir seulement, le président Tis saiidier prononce l’arrêt qui condamne Mar cel Redureau à vingt ans de détention dans une colonie correctionnelle. C’est le maximum de la peine encourue par un mineur dé moins de seize ans. Quelques heures après cette juste senten ce, une famille en deuil, le père, la mère et. les dix enfants qui leur restent, quittaient pour jamais leur pays de Bretagne c’est la famille Redureau qui s’expatrie. Déjà elle a demandé au garde des sceaux l’autorisation de changer de nom. La terre patrimoniale est vendue les pauvres gens vont chercher ailleurs, non la pitié et l’estime que person ne ne leur marchande, mais, s’il se peut, l’oubli. LES CALOMNIES ALLEMANDES Une d’elles amène la protestation de notre agent à Munich Au cours: de la discussion générale du budget de la guerre bavarois de 1914, un des membres de la Chambre des députés a fait, aux applaudissements de l’assistance, la déclaration suivante Nous ne saurions avec trop d’énergie enrayer les engagements dans la légion étrangère de nos jeunes nationaux,
chanel 2.55 borse chanel 30226, qui échappent ainsi à leur service militaire en Allemagne. Une ligue vient de se former pour entraver les tentatives de racolage pour ces troupes. On a assuré que le consul général de France à Munich était d’accord avec les agents recruteurs pour la légion et on offre même de le prouver. Encore ré cemment,
chanel portafogli, un racoleur français a été ar rêté à Munich. Il est indispensable que cet immonde trafic du sang allemand dans les colonies françaises prenne fin Ces étranges paroles n’ayant été relevées par aucun des membres du gouvernement